The Pentaverate Review: Mike Myers revient pour une comédie désordonnée, gonflée et pourtant sincère



Myers devient un peu indulgent dans sa nouvelle série Netflix sur les conspirations mondiales.

Le pitch : Une société secrète fictive appelée The Pentaverate a discrètement influencé les événements mondiaux pour le bien de l'humanité depuis qu'ils ont découvert que les puces sur les rats causaient la peste noire. Comme le décrit le narrateur omniscient Jeremy Irons, le Pentaverate est sympathique (contrairement à d'autres organisations secrètes) et dirigé par cinq hommes érudits : le haut fonctionnaire britannique Lord Lordington, le baron des médias australien Bruce Baldwin, l'ex-oligarque russe Mishu Ivanov, le vrai rock manager Shep Gordon et le programmeur informatique Jason Eccleston (tous interprétés parMike Myers).



Après la mort prématurée d'Eccleston, le Pentaverate tente d'initier le physicien nucléaire Dr Hobart Clark (Clé Keegan-Michael) et le magnat des casinos Skip Cho (Ken Jeong), mais leur incorporation de ces personnages dans leur groupe provoque plus de chaos que prévu.







Pendant ce temps, le journaliste canadien vieillissant Ken Scarborough (également Myers) est contraint de prendre sa retraite à la suite d'une série de reportages infructueux. Afin de conserver son emploi chez CACA News, Scarborough voit une opportunité d'exposer le Pentaverate, en recrutant la courageuse caméraman Reilly Clayton (Lydia West) et l'écrou du complot aux pilules rouges Anthony Lansdowne (également Myers) pour l'aider à mener à bien sa mission.





Alors que Scarborough s'efforce d'infiltrer le Pentaverate, il découvre un réseau de mensonges et de tromperies au sein de l'opération qui soulève encore plus de questions sur qui détient vraiment le plus de pouvoir sur les informations que nous recevons.

Le journalisme compte, semble-t-il : À l'ère de QAnon et de la paranoïa post-Trump, les théories du complot se sont tellement normalisées que même les vérités empiriques sont désormais considérées comme discutables. Contextualiser la menace croissante de la désinformation à travers une lentille d'absurdité peut sembler une manière intelligente et accessible d'en souligner le danger.





Mais il y a aussi un risque d'aplatir une critique de la question en une accusation évidente et directe de biais de confirmation, prêchant l'idée très exhaustivement discutée que nous sommes devenus si facilement dupés en acceptant toute information comme factuelle, indépendamment de la source.



de Netflix Le Pentaverate vise à accomplir le premier, montrant comment même ceux qui ont de bonnes intentions morales peuvent encore militariser et déformer la vérité pour leur propre intérêt. Malheureusement, cela finit par renforcer ce dernier par des platitudes bien intentionnées mais superficielles sur la nécessité d'un journalisme plus honnête face à la propagande clickbait et aux messages extrémistes.

Le Pentaverate (Netflix)



En tant que première grande entreprise de comédie de Mike Myers en 14 ans, Le Pentaverate est certainement la parodie la plus compétente que l'artiste canadien ait faite depuisla Austin Powers trilogie, même si c'est à peu près aussi haut que la barre va. La série de six épisodes se moque de la culture de la théorie du complot avec un effet médiocre, équilibrant difficilement son humour politique obsolète et daté avec des blagues de toilettes juvéniles.





Si vous aimez cette marque de bêtises avec un côté socialement conscient mais relativement ennuyeux, Le Pentaverate se révélera être une distraction décente et douce. Si ce n'est pas le cas, il est probablement préférable de s'asseoir sur celui-ci.